Les maisons de santé sont des structures pluri professionnelles dotées de la personnalité morale et constituées entre professionnels médicaux, auxiliaires médicaux ou pharmaciens. Les professionnels de santé exerçant en leur sein (essentiellement des professionnels libéraux) doivent élaborer un projet de santé attestant de leur exercice coordonné. Les maisons de santé sont également appelées à conclure avec l’Agence Régionale de Santé un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens préalablement à tout versement d’une aide financière par l’ARS. Nous avons rencontré Juliette Clémente, coordinatrice au sein de la maison de santé.
Quels corps de métiers retrouve-t-on à la Maison de Santé “Les Roches Gravées” ?
De nombreux professionnels sont installés au sein de la maison de santé. On y trouve des médecins généralistes, des chirurgiens dentistes, une sage femme qui intervient tous les jeudis, une cabinet d’infirmiers libéraux qui intervient à domicile dans toute la ville. Nous avons un espace dédié à la kinésithérapie – avec un bassin et 8 kinés qui font aussi du soin à domicile – deux ostéopathes, une podologue, des psychologues et une infirmière en santé publique – qui travaille avec les médecins – et qui aide aussi les patients atteints de pathologies de maladies chroniques. Elle travaille également avec les personnes en surpoids – enfants et adultes – pour le rééquilibrage alimentaire pour les aider a reprendre une activité physique. Dans ce cadre là, nous avons une mission de santé publique financée par l’ARS sur la remise en mouvements des personnes en surpoids ou en obésité. Tous ces professionnels consultent sur rendez-vous. Évidemment, il y a des temps pour les soins non programmés, les urgences, pour pouvoir accueillir les patients non nécessitants.
Vous travaillez aussi sur des opérations ponctuelles d’information et de prévention comme Octobre rose ?
On essaie de faire de la prévention dans des domaines variés. Il y a eu Octobre rose en 2019. En 2020, avec la crise sanitaire nous avons limité cela a une journée en rose où tout le monde était habillé en rose à la Maison de santé. Quelques patients ont même joué le jeu. Nous sommes en train de réfléchir à ce que nous ferons pour Mars bleu – qui est le mois du dépistage du cancer colorectal.
Nous avons aussi une action avec l’association AIDES, qui travaille sur le Sida. L’idée c’est de faire de l’information, de la prévention et du dépistage. En ce moment nous sommes en train de signer une convention pour mettre cela en place. Ces sessions se dérouleront sur le parking de la clinique un samedi par mois. L’idée est de mettre régulièrement en place différentes thématiques et de voir quelle communication nous pouvons faire autour, notamment sur la page Facebook de la maison de santé.
Vous êtes très actifs depuis le début de la crise sanitaire COVID-19 avec notamment les tests de dépistage ? Pensez-vous mettre en place un centre de vaccination ?
Pour le moment, nous ne faisons que du dépistage Covid-19 et ce tous les jours, sur rendez-vous.
Nous ne proposons pas de vaccinations dans le cadre de la Covid. Pour autant, il n’est pas dit qu’avec l’arrivée des nouveaux vaccins, moins compliqués à conserver, nous ne mettions pas en place un centre de vaccination. Mais ce n’est pas une forte demande de la population.
Dans le cadre de la Covid, des téléconsultations ont été mises en place pour les patients à risques. Toute une organisation a été appliquée pour éviter le brassage et accueillir nos patients dans les meilleures conditions sanitaires possible.