Trois-Rivières

Trois-Rivières, Terre Amérindienne

Située entre la montagne et la mer, Trois-Rivières est également appelée le « berceau de la civilisation précolombienne », de par son histoire. Trois-Rivières est le site amérindien le plus riche en pétroglyphes des Petites Antilles.

En effet, on estime l’arrivée des premiers occupants, les Arawaks (civilisation précolombienne) entre l’an 300 et l’an 400 après Jésus-Christ. Ils ont laissé, comme témoignage de leur culture, de très nombreux pétroglyphes, notamment sur le site du Bord de mer, parc archéologique des Roches Gravées mais aussi plus à l’intérieur des terres autour de la rivière du Carbet.

Après l’installation des premiers colons en 1640, la paroisse de Trois-Rivières, riche et prospère devint l’un des quartiers préférés de l’aristocratie créole, de par son implantation idéale (sol fertile, eaux abondantes, relief facilitant la défense contre l’ennemi), d’où la culture de manioc, d’igname, de coton, de café, de tabac, de l’indigo et de cacaoyer. La canne à sucre, très vite, devint la culture principale comme partout ailleurs en Guadeloupe. Pour broyer ces cannes, la commune est pourvue de dix moulins à eau et de deux moulins à traction animale. Jusqu’en 1865, cette culture fait la fortune de quelques familles, mais, peu à peu laisse la place à la culture de la banane qui domine à partir de l’après-guerre.

De la période coloniale subsistent les ruines de batteries, de sucreries, de distilleries et de cachots d’esclaves sur les anciennes habitations. Trois-Rivières fût surtout une commune agricole dont l’économie jadis basée sur la culture de la vanille, du cacao et du café, s’est ensuite tournée vers la canne. Aujourd’hui c’est la banane qui constitue l’essentiel de la production de la commune, même si l’artisanat et le tourisme occupent une part importante de son économie.

La proximité du volcan de la Soufrière, le nombre important de cours d’eau ont doté la commune d’un patrimoine naturel riche et reposant invitant à la détente ou à la promenade dans la campagne, au bord des rivières ou sur la plage de sable noir de la Grande Anse.

Bulletin Municipal N°29

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